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This research elaborates on a growing consensus in academic literature that low-density areas become gradually more complex and that their presumed homogeneity should be questioned. Undeniably, suburban sprawl is now characterized by a series of multifaceted, uneven and emergent post-suburban processes that assume specific forms across divergent spatiotemporal contexts. This thesis seeks to examine the impacts of the recent shifts observed in the suburban areas of Lille and Belo Horizonte in (potential and real) access to daily urban amenities (shops, services, health and leisure facilities). This comparative exercise that cannot be resumed in socio-economic and demographic criteria proposes to focus on ordinary processes that help shaping suburbanism(s), or suburban’s ways of life. First, results indicate that although global tendencies are shown to be similar in both contexts, the Metropolitan Area of Lille seems to benefit middle-class groups, while Belo Horizonte seems to be more polarized. Second, the results of semi-structured interviews conducted with the inhabitants of the suburban areas highlight how access to urban amenities is influenced by individual obstacles and strategies, such as residential trajectories and sequential trips. The analysis underlines, on the one hand, automobile dependency and, on the other hand, the diversity of travel behaviors and mobility strategies that are influenced not only by individual characteristics, but also spatial and local structures.

Cette recherche trouve son origine dans le constat selon lequel le périurbain devient progressivement plus complexe et que l’homogénéité présumée de ces espaces devrait être remise en question. En effet, l'étalement urbain est maintenant caractérisé par une série de processus post-suburbains multiples, inégaux et émergents, qui prennent des formes spécifiques dans des contextes spatio-temporels distincts. Dès lors, nous visons à examiner les impacts des évolutions récentes observées dans les franges périurbaines de Lille et de Belo Horizonte sur l’accès (potentiel et effectif) aux équipements urbains quotidiens (commerces, services, équipements de santé et de loisirs). Cet exercice comparatif, qui ne peut pas être réduit aux critères socioéconomiques et démographiques, propose de se concentrer sur les processus ordinaires qui contribuent à façonner les modes de vie des habitants périurbains. Dans un premier temps, les résultats montrent que, même si les grandes tendances se révèlent similaires dans les deux contextes, la métropole lilloise semble bénéficier aux groupes de classe moyenne, tandis que Belo Horizonte semble être plus polarisée. Deuxièmement, les résultats des entretiens semi-directifs menés avec les habitants des franges périurbaines montrent que leur accès aux ressources urbaines passe par une série de contraintes, stratégies et arbitrages, comme la trajectoire résidentielle des ménages, l’optimisation des déplacements etc. L'analyse souligne à la fois la prédominance de la dépendance automobile dans les espaces de densité intermédiaire et la diversité des comportements de déplacement et des stratégies de mobilité, qui sont influencés non seulement par les caractéristiques individuelles, mais également par les structures spatiales et locales.

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